Les tatouages de taille moyenne sont rares sur le visage. Il s’agit presque toujours de tatouages corporels, qui contiennent généralement beaucoup plus d’encre de tatouage que les pigmentations de maquillage permanent. Surtout s’il s’agit de tatouages sur toute la surface ou de cover-ups, la peau est souvent littéralement imprégnée de pigments. Pour les tatouages moyens, il est néanmoins possible dans la plupart des cas d’enlever le tatouage.
La peau est refermée par les défenses immunitaires quelques minutes seulement après le traitement. Les croûtes tombent au plus tard au bout de quinze jours, mais une régénération complète peut prendre plusieurs mois. Souvent, les dernières traces de traitement ne disparaissent qu’avec l’aide des rayons UV de l’été, qui stimulent fortement les mélanocytes lors de la régénération des pigments naturels de la peau.
Tatouage de 3×3 cm enlevé en 3 traitements.
Après un traitement SKINIAL, le système immunitaire continue de travailler à l’enlèvement des pigments. C’est pourquoi de nombreux petits résidus de pigmentation disparaissent souvent “miraculeusement” au bout de quelques mois, comme par enchantement. Les rayons UV du soleil décomposent en outre les traces de pigments restantes pendant l’été.
La cicatrisation complète d’un traitement n’est pas tant liée au traitement d’enlèvement en lui-même qu’à la nature génétique de la peau et au comportement individuel de cicatrisation. Le suivi de la zone de traitement par le client a également une grande influence. Les zones brillantes et claires indiquent une peau fine qui n’est pas encore complètement régénérée.
En seulement trois traitements, ce tatouage de 4×5 cm sur le bras a été effacé.
Pourquoi SKINIAL ne traite pas les grands tatouages ?
Le désespoir est parfois clairement perceptible dans les lettres de motivation et nous essayons d’aider dans la mesure du possible. Ci-dessous, nous expliquons la limite de notre méthode à l’aide de deux exemples.
Une panique soudaine s’est emparée de ce client qui non seulement ne veut pas finir le tatouage qu’il a commencé, mais veut que la partie inférieure soit entièrement enlevée.
Ce client nous a demandé, après avoir refusé un traitement d’enlèvement, si nous pouvions au moins “enlever” autant d’encre que possible. Nos professionnels du tatouage ont pu éclaircir progressivement le bras après quelques traitements. Il ne sera toutefois pas possible de l’enlever tout, car la quantité de pigments dans la peau est trop importante.
Les deux exemples ci-dessus ne sont pas si rares, mais ils sont néanmoins extrêmes. Aucune autre méthode cosmétique ne peut y remédier. Pour les cover-ups, le laser est même très dangereux, car il ne peut faire éclater qu’une seule couleur à la fois, les autres couleurs (fréquences) risquant d’être brûlées avec de graves conséquences pour les tissus voisins.
SKINIAL est une méthode naturelle de détatouage qui utilise des quantités infimes de sérum physiologique d’enlèvement. La peau est donc très peu irritée, ce qui rend les effets secondaires très rares. Cependant, les deux tatouages ci-dessus contiennent une grande quantité de pigments qui nécessiteraient de nombreux traitements, car seule une partie serait enlevé à la fois. Nous ne voulons pas imposer cette longue épreuve à nos praticiens et à nos clients. De plus, notre technique à petite échelle n’est pas aussi efficace qu’un bon traitement au laser sur de grandes surfaces de tatouages, en particulier monochromes. Cependant, le laser doit être adapté, correctement réglé et le praticien traitant doit avoir suffisamment d’expérience, ce qui n’est pas facile à vérifier pour le client au cas par cas. Voir aussi notre blog “Le mensonge du laser” et “Ce que les médecins cachent“.
De notre point de vue, il est donc judicieux pour les médecins spécialistes du laser de proposer une méthode de détatouage cosmétique supplémentaire pour les applications pour lesquelles le laser n’est pas adapté.
Effets secondaires possibles
En principe, chaque traitement traumatise plus ou moins la peau et donc le système immunitaire. Plus la surface à traiter et le nombre de traitements sont importants, plus le risque de cicatrisation est élevé.
Notre organisme peut plus facilement faire face à des traitements locaux mineurs. Il dispose pour cela de différents mécanismes de réparation et de réactions de défense locales. Tout le monde sait qu’une petite blessure peut normalement être suivie d’une rougeur, d’une légère douleur et, selon le traumatisme, de cicatrices. Tout le monde sait quand le corps réagit et quelle est sa réaction de défense. Cependant, chaque système immunitaire peut réagir plus ou moins fortement, voire de manière excessive. Ainsi, certaines personnes ont des cicatrices plus visibles que d’autres. Il existe certes des valeurs empiriques, mais personne ne peut dire à l’avance avec certitude quelle réaction se produira chez qui.
D’après notre expérience, lorsque l’on traite de plus grandes surfaces, le risque de réactions immunitaires indésirables augmente également de manière proportionnelle. Nous connaissons ce phénomène dans le domaine des brûlures.
Si, par exemple, de grandes zones de peau sont brûlées, ce qui constitue une forme dramatique de traumatisme, le système immunitaire passe à un niveau supérieur et ne réagit plus par le rejet, mais tente de “fermer” la surface de la peau par tous les moyens possibles pour la protéger. Cela peut également se produire par le biais d’une cicatrice hypertrophique. Elle représente une réaction erronée du système immunitaire qui entraîne une surproduction de collagène à l’endroit du traitement et donc une cicatrice au moins temporaire. Dans de rares cas, une chéloïde peut également se former et d’autres réactions consécutives peuvent être déclenchées. Nous ne souhaitons pas prendre ces risques dans l’intérêt de nos clients.
Est-il encore possible de procéder à un retrait cosmétique après un traitement au laser ?
De nombreux clients qui ont déjà subi un ou plusieurs traitements au laser, mais qui ne voient pas ou peu de changements, nous demandent alors si nous pouvons enlever le tatouage.
Un enlèvement naturelle, cosmétique est possible après un traitmeent au laser à une condition. Les traitements au laser ne doivent pas avoir endommagé, brûlé ou affecté le derme, et les pigments ne doivent pas avoir été introduits trop profondément dans la peau par le laser.
Par exemple, s’il y a des cicatrices sous la peau, il ne peut plus y avoir de rejet naturel parce que les cellules sont cicatrisées ou déjà tuées. Pour tester cela, nous effectuons un patch-test (test de compatibilité) sur une petite zone avant le traitement.
Si les pigments sortent après un traitement au laser avec notre méthode, il peut néanmoins arriver que les zones restent blanches, car les traitements au laser ont corrodé et donc détruit les mélanocytes, c’est-à-dire les cellules qui produisent le pigment de la peau, la mélanine. Il est en principe possible de régénérer les mélanocytes, mais cela prend beaucoup de temps.
Après 8 traitements au laser (traitement en Hollande), aucune amélioration n’était possible. Après un traitement avec SKINIAL, la couleur a disparu, mais les zones où le laser avait détruit les cellules productrices de mélanine (mélanocytes) par une chaleur excessive sont restées blanches.